La Louve De Dale, une sentinelle en attente d'integration

*La sentinelle pousse la porte du refuge, jete un bref regard aux occupants, puis se dirige vers une chaise à l'ecart et s'y assoie ...*

Bergie regarde arriver cette grande brune si peu avenante du coin de l'oeil.

*murmure* -Et bien ! Elle a oublié d'être polie celle la !

*murmure toujours* -Bon que me reste t-il au fond de mon sac ? Avec tous ces nouveaux arrivants mes douceurs fondent comme neige au soleil !

Elle se dirige timidement vers la Dame.

-Bonjour M'Dame, moi c'est Bergamote. Et vous ?

Elle rassemble son courage , tend le bras et ouvre ses petits doigts

- Tenez ! C'est pour vous ! Ttrois jolis bonbons au miel. Mais attention ! Pas n'importe quel bonbon ! Ce sont des bonbons magiques. Ils redonnent le sourire.
Même au gens les plus.... Enfin ! Vous verrez !

*La sentinelle regarde la petite créature à la chevelure blonde et prend les 3 petites boules rondes de couleur orange, les observe puis les avale tout rond*

Merci ... C'est gentil, mais tu devrais te méfier des personnes que tu ne connais pas, un jour ça risque de t'etre fatal ...

Un vieil homme assis près du feu hoche la tête.

-"Un conseil qui pourrait être avise, jeune femme, mais pas ici, dans notre refuge. Seul un fou oserait s'en prendre à l'un des nôtres."

A ses cotés, un ours massif frappe le sol de sa patte, regardant l'assistance d'un air gourmand.

-"Je vous souhaite néanmoins la bienvenu, jeune dame. Je sait à quel point arpenter les routes seul peut être dur, et j'espère qu'en voyageant en notre compagnie, vous vous adoucirez. Notre monde est fait de beautés et de merveilles, il est emplis de choses qui valent la peine d'être protégée, malgré la dureté qu'il affiche souvent. Etre conscient de la dualité du monde est la première leçon que doit apprendre un Voyageur, afin de rester vigilant tout en appréciant suffisamment la vie pour ne pas la gâcher. "

Se levant, le vieillard tend la main.

"Mais allons, jeune fille, ne reste pas si loin, approche toi du feu, et compte nous une histoire."

Un homme a la chevelure doré est assis près de l'ours.
Voyant l'hatitude de la jeune femme il pousse un soupir se rappelant leur première rencontre et carresse Boo derrière les oreilles pour calmer l'ours.
-"Bienvenue a toi jeune femme, il ne serat pas dit que je n'ai pas tendu la main à une personne de ma région. Et Mentor a raison il faudrait être fou pour oser pénéter ici avec des intentions hostiles.
Viens prêt de nous et raconte nous ton histoire sinon comment apprendrons nous a te connaitre ?

*La sentinelle se lève de sa chaise et la tourne vers les Voyageurs, puis s'y rassoie*

Vous voulez entendre une histoire ... Et bien en voilà une !!
Elle se passe il y a bien des lunes dans la région de Dale.

C'est l'histoire d'une petite fille à la chevelure brune qui a été trouvé parmis une meute de loup par des trappeurs venant reléver leurs pièges.
Celle ci était nue et ne communiquait qu'en grognant à la façon des canidés auprès desquels elle a était decouverte.
Elle se déplacait aussi à quatre pattes ... Mais ce n'est que détail ...

La jeune fille des loups, c'est ainsi que l'on l'appella plus tard fut capturé par les trappeurs. Elle avait l'air d'avoir 6 ou 7 ans quand elle arriva en ville pour y devenir une bête curieuse.

On va vite passé sur cette période qui n'est guère interessante, qui voudrait connaitre une succésion de jour identique où des badauds jette de la nourriture a la bete de foire et ou la creature doit se donner en representation sous les coups de fouet de son itinérant de propritaire. De toute façon, on s'en moque car La jeune fille des loups s'échappa au bout de quelques temps, aprés avoir parcourut la moitié des villes de la région de Dale, en égorgeant son bourreau en pleine nuit.

Se suivit de longues saisons d'érrance entre forêt et champs de culture afin de survivre, mais un bon matin, elle se fit prisonnière par un paysan du coin à son réveil puis vendue à un établissement où l'on vendait de l'alcool et où les jeunes femmes n'étaient pas farouches.
C'est en ce lieu qu'elle fut ''civilisé'', elle y travailla comme une esclave le jour, enfermé sous clé à la cave la nuit durant encore un bon moment jusqu'au jour ou elle s'échappa de l'établissement et pris la fuite, mais trés vite rattrappé par la milice de la ville qui l'envoya faire ses classes de sentinelle à la ville de Bree en paiement de sa sanction peinale pour avoir rendu infirme un milicien ...

*La regarde les confrères les uns après les autres, semblant chercher quelque chose dans leurs regards.
Puis elle se retourne vers la cheminé, scrutant le rougeoiment des braises qui finissaient de se consumer dans l'âtre*

Le vieil homme s'approche d'elle, alors qu'elle observe l'âtre, et pose sa main sur son épaule.

-"Tu est à ta place ici, enfant des loups. Les Voyageurs rassemblent des errants de moult provenances, nombre d'entre eux ayant traversé des épreuves terribles. Comme chacun de nous, tu apprendra à te libérer peu à peu des démons du passé, et à observer l'avenir d'un œil neuf."

Mentor allume sa pipe, et prenant une longue bouffée, envoie une nuage en forme de bateau dont les voiles gonflées par le vents semblent invités au voyage.

Puis, il poursuis, d'une voie apaisante:

-"Aujourd'hui, tu peut choisir ton destin. Tu est libre hors de leurs cages, mais tu doit encore libéré ton esprit de leur emprise, ou tu sera prisonnière à jamais."

Terminant là son monologue, le vieillard s'assoit au coté de la jeune femme, et fume sa pipe en silence, observant lui aussi l'âtre, les yeux dans le vague.

*La Sentinelle tourne la tête vers le vieil homme et parle a voix basse*

.... Mais je n'ai jamais été l'esclave de quoi que se soit, ni de personne !

Et je compte bien trouver ma place ici ....

*La jeune fille se leva de la chaise, regarda une dernière fois les occupants de la pièce et sans un mot, elle prit la sortie du refuge*

Toute émue par l'histoire qu'elle vient d'entendre Bergamote essuie discrétement ses yeux rougis et reprenant ses ésprits elle se depêche d 'emballer quelques provisions dans un grand linge qu'elle noue soigneusement;

Elle rattrape la Sentinelle sur le perron.

-M'dame ! Attendez!
Tenez ! C'est pour vous. Viandes séchées , pain frais et quelques fruits. Ainsi qu'une gourde de bon vin.
Je suis sur que là où vous allez , vous aurez besoin de reprendre des forces.
C'est de bon coeur et vous me feriez de la peine en refusant.
Bonne route et revenez vite saine et sauve *grand sourire*

*La sentinelle, surprise, accepte le baluchon tendu par la Hobbite*

... Merci, Petite Hobbite, tu as raison ... j'en aurais surement besoin ...

Et pour la peine, quand je reviendrais ici, dans quelques temps, je te ramenerais un petit present.

Mais avant cela, il me faut partir ...

*La jeune fille accroche le petit baluchon au bout de sa lance, dépose celle ci sur son épaule et la Sentinelle reprit la route encore une fois ...*

.... A bientôt ...

Après une très longue absence, la Sentinelle refit son apparition au Refuge...

Arrivant au quartier résidenciel abritant la Demeure des Voyageurs, elle descend de la monture et la congedit.
Prenant soin de ne pas oublier son sac de voyage et ses armes, la Sentinelle s'étire un moment et s'époussette un peu.

"Pfffff ..." souffla t elle
"Quelle idée d'établir son camp si loin de la ligne de front....
Mais bon, ce n'est pas vraiment de leurs fautes, ils ne sont pas tous vétérans et des guerriers émérites..."

Elle remonta l'allée du refuge, passant la champignonière et une étrange sculpture, en direction de l'entrée.
Elle s'arrète devant la porte, et se fige pendant un instant

"Comment vont ils m'acceuillir, maintenant que j'ai prouvé ma valeur au combat, et que mon sang s'est mélé à ceux du vétéran Galatorm le Champion aux bras fermes et puissants, du vétéran Davorin le Gardien Nain à la sagesse ancestrale et ses conseils avisés, du Capitaine Vaelyn dont ces cris de guerre pourraient méner des troupes jusqu'aux Portes Noires de l'Est lointain, des vétérans Idrile et Chrysagon dont leurs bravoures et leurs techniques de combat n'est plus à prouver ..." pensa t elle

La Sentinelle prit une grande inspiration et poussa la lourde porte en bois massif ...

Lanfrid était assis sur les marches de l'estrade et jouais un air calme de Dâle au luth.
Cela lui faisait du bien de pouvoir se détendre et d'avoir pu retirer son armure et ses armes ne serais que pendant un temps.
Il était vêtu d'un simple haubert qui lui paraissait trop léger habitué à porter son armure pesante.
Une coupe de vin était posée à ses côtés et le capitaine savourait un vin Elfique que les Voyageurs Elfes avaient ramené de leurs contrées.

De l'autre côté de la pièce, des ronflements sonores résonnait de façon régulière qui fessait sourire le l'homme de Dâle.
Son Maître d'armes s'était endormis, sa chope de bière à la main, sur le banc devant la cheminé. Ils avaient mangé ensemble et le Nain s'était assoupi, bercé par le rythme de la musique.

Lanfrid ne remarqua pas l'entré de La Louve dans le refuge, que se fut parce qu'il était plongé dans ses pensées se rappelant sa contré natal, ses cascades cristallines et le sont des cloches dorés de la ville lumière ou par le son de son luth et les ronflements de Davorin.

La Sentinelle passe le seuil de la porte, et referme celle-ci derrière elle sans un bruit.
Elle se dirige vers la salle commune en contournant l'énorme ouargue noir empaillé, prennant la direction de l'impossant coffre elfique rouge afin d'y déposer toutes ses affaires, c'est a dire son sac de voyage de sentinelle, ses armes et son bouclier.

Se retourne vers le Capitaine Lanfrid et le Veteran Davorin et leurs adresse un bref salut militaire.
Et sans attendre leurs réactions, elle se remit face au coffre, et commence à détacher les multiples sangles et attaches
en tout genre de son armure de cuir.
Elle commença par otter son casqueet ses gants, ensuite ses spalières dont les pointes de fer sont teintés de brun du sang seché des innombrables ennemis repoussés de coups d'epaule lors des assauts, se fût par la suite le tour de la lourde cuirrasse couverte de tâches et érrafflé par endroit.

Elle détacha ses longs cheuveux noir qui etaient attachés en chignon, aprés avoir fait tomber les pièces d'armures lourdement au sol.
Puis elle s'etira le dos, les mains sur la taille pour vraisembablement soulager son dos endolorit et enquilosé par le poid du pourpoint.
Elle était vétue d'une sorte de petite chemise blanche, presque transparente et bien trop petite pour elle, qui laissait apparaitre des formes généreuses ...

Elle continua par ses lourdes bottes qui montaient jusqu'au millieu de ses tibias, encore souillées de boue séché et enfin elle retira ses jambières couvertes de poussière laissant apparaitre un pantalon blanc en coton aux jambes coupés.
On pouvait distinguer aussi un enorme bandage sur sa cuisse droite, ou une grosse tache rouge a fait son apparition...

Ainsi dévetue, la Sentinelle se retourne vers les 2 Voyageurs et s'adresse à eux

"Je sors ...."

Tandis que la sentinelle se dévêtait de la sorte, une forme massive descendit de l'étage, zyeutant les reliefs du dernier repas sur la table à la recherche de quelque chose de bon. Ne trouvant rien à son goût, l'énorme ours blanc observa les voyageurs.

Le capitaine qui avait souvent des morceaux de viandes séchés semblait perdu dans ses pensées, jouant une mélodie au luth. Le gros nains qui ne l'aimait guère ronflait tel un bienheureux.

Il remarqua une drôle d'odeur, venant d'une autre forme près de la sortie. Une femelle qu'il avait déjà vu à l'occasion parmi les voyageurs. Elle sentait le sang et la sueur, et autre chose aussi. Elle semblait sur le point de partir, et sans l'assortiment de métal dégoutant dans lequel les bipèdes avaient la détestable habitude de s'enfermer sans égard pour les dents des plantigrades.

Curieux, se disant qu'elle se rendait peut être au marché ou à quel qu'autre endroit ou la nourriture abondait, l'ours résolut de la suivre.

Il avança et se campa derrière elle, poussant légèrement sur son derrière de son museau vers la sortie.

*La sentinelle prend la direction de la sortie du refuge quand elle sentit le museau du plantigrade dans son dos.
Surprise, elle se retourna pour voir que c'était un enorme ours blanc.

Peu rassuré, elle se pressa de sortir et se mit sur le coté, attendant de voir la réaction du mammifère.*

L'ours la suivit, en se dandinant, montrant des signes d'impatiences à son hésitation.

*La sentinelle, rassuré par l'attitude pacifique de l'Ours, reprit sa route vers le puit afin d'y faire un brin de toilette*

''Ben alors ! Qu'est ce que tu fais là, tu t'es perdu ?''

*La jeune fille remonte un sceau plein d'eau du fond du puit, et le verse au dessus de sa tête*

''A moins que tu ne sois le familier d'un des Voyageurs ...''

*Se frotte energiquement de partout en evitant de se blesser sous le bandage*

''Et bien, et bien, tu vois, j'ai pas grand chose pour toi en ce moment....''

L'ours s'assoit sur son considérable postérieur et gratte la terre de sa patte, l'air ennuyé.


Boo: Rrrruu!


Puis, voyant qu'elle n'a rien à manger, s'éloigne en se dandinant vers un arbre, sur lequel il s'appuit et commence à le secouer.


Une minute plus tard, il dévore la douzaine de glands qui en sont tombé.

(Précision: Il s'agit ici de noix, et non pas d'une douzaine de voyeurs observant la sentinelle faisant ses ablutions, ce qui est bien dommage car ils se seraient avérés plus nourrissant. )

*Eyant fini sa toilette, La sentinelle se sècha en s'ébrouant tel un animal, puis se dirige vers l'ours non loin d'elle*

L'ours regarde la jeune femme revenir, et, voyant qu'elle à finit sa baignade...ce qu'il comprend parfaitement car il adore se baigner dans l'eau glacée des torrents de montagnes, décide qu'il est temps de l'emmener là ou c'est intéressant.

N'ayant aucun à priori sur la tenue peu convenable de la jeune femme, l'ours entreprend à nouveau de pousser son postérieur à coup de museau, vers là ou son maitre achète en général les saumons fraichement pêchés dont il est si friands.

Alors qu'il tente de guider la jeune femme comme un chien de berger guide les moutons, il s'arrête et dresse les oreilles.

Peu de temps après, un roulement de sabots se fait entendre.

*La Sentinelle eyant bien compris que l'Ours voulait quelque chose, elle se laissa donc faire*

''Mais ou veux tu donc nous emmener, ami poilu !''

*Mais au même moment où le plantigrade se figa la Sentinelle fit de même....*

Elyawen, enfin sortie de la Moria pour un peu de temps, avait profité du ciel bleu et du soleil éclatant pour partir en promenade avec son fidèle Compagnon Ithilrandir. Après une bonne heure passé à galoper cheveux au vent, elle décide de retourner au refuge voir ce que fait son père.

En chemin, elle rencontre Boo et Louve qui visiblement l'avaient entendu approcher.

Oh bonjour vous deux *dit elle en souriant* Vous faite une petite ballade ensemble ? J'espère que Boo ne vous a pas trop embêté ? il a vraiment un très gros estomac et ne peut s'empêcher de mendier sans arrêt. *sourit*

*La sentinelle salut brièvement la jeune femme de la main*

...Ben on allait au marché voir si je peux trouverr de quoi manger pour moi et l'Ours Blanc ... Bou comme tu l'appelle.
Et non, il ne m'embete pas, a vrai dire il est trés gentil avec moi, d'habitude, les autres ours courent vers moi pour me manger, mais pas lui ...

*Tapotte le dos de l'Ours*

Et toi qu'est ce que tu viens faire ici ? *Demanda La Louve, toujours vetue de ses vétements encore tout mouillés de sa toilette et qui laisse apparaitre toute son anatomie féminine*

- Ce que je fais ici ? Et bien j'étais partie faire une petite balade avec Ithilrandir. J'en profite tant que je suis ici parce qu'il me manque vraiment beaucoup au fond de ces mines froides, sombres et lug...

La jeune ménestrel s'arrête soudain au milieu de sa phrase et regarde Louve de la tête aux pieds en levant un sourcil à la manière de son père lorsqu'il est perplexe.

- Heu tu comptais aller au marcher vêtue de la sorte ? Je pense que tu ferais mieux de te couvrir un peu plus, ou tu risques d'avoir des ennuis.

*Une blondinette à courtes pattes arrive en sautillant et en chantant. Une canne à pêche à la main et une musette sur l'épaule.*

Bonjour mes jolies demoiselles

*fait de gros poutous à toutes les deux*

J'ai été pêcher pour toi Fraise. Il y a plein de bonnes choses dans le poisson pour les gens qui on été très malade.
On va se faire une bonne friture.
J'ai même trouvé quelques framboises en chemin

*regarde Boo*

mais oui boule de poil, il y en a pour toi aussi

*gratouille le museau de l'animal*

Et par ce beau temps on va manger dehors. Vais aller chercher du bois et je vais vous faire un beau feu de camp

*S'en retourne chercher son bois en sautillant sans attendre l'approbation de ses amies*